Les millésimes

Le millésime ne constitue pas une valeur absolue : tout dépend de la compétence du vigneron, de la situation et l’orientation des vignes et de l’existence ou non d’un microclimats.

Michel TETE, vigneron à Juliénas, me disait -il y a déjà quelques années- qu’il n’y avait pas de bonnes et de mauvaises années; il y avait des années faciles qui permettaient à tous les vignerons (y compris les moins doués) de produire un vin au moins correct (et sublime, bien entendu, pour les vignerons doués) et des années difficiles où seuls les vignerons connaissant bien leur métier parvenaient à produire un bon vin.

Dans le même esprit, on lit souvent dans la littérature consacrée au vin, qu’il faut acheter ses bouteilles chez de grands vignerons pour les millésimes difficiles et acheter ses bouteilles chez des vignerons encore peu connu (ou acheter des crus peu connus) lors des grandes années. Une « mauvaise » année peut également avoir simplement comme conséquence d’obtenir un vin fermé, difficile à apprécier dans sa jeunesse, mais qui, après quelques années de cave, peut s’ouvrir et être superbe.

Le petit tableau que j’ai élaboré résulte de la synthèse de nombreux avis trouvés dans les magazines et guides oenologiques. Il ne donne qu’une indication, qu’une tendance : ce n’est certainement pas une bible.

Le tableau

les notes vont de 1 à 5, de « médiocre » à « exceptionnel », en passant par moyen (2), bon (3) et très bon (4).

Pour faciliter la recherche, les années notées « médiocre » et « moyen » sont en rouge; les années notées « très bon » et « exceptionnel » sont coloriées en vert.